Grand Blue, je m’attendais à rien. On parle d’une sorte de colonie de vacances, d’un club de plongée sous-marine, un univers avec lequel je n’ai absolument aucune affinité à la base. Et pourtant… qu’est-ce que j’ai ri. C’est réellement un anime qui décroche des rires, parfois même des éclats inattendus. Le ton est complètement décalé, loufoque, et c’est précisément ce qui fait tout son charme.
La première chose qui surprend, c’est évidemment la nudité omniprésente. Mais contrairement à beaucoup d’animes qui basent tout leur humour sur ce genre de ressort, ici, ce n’est ni gratuit ni fait pour attirer l’attention. Au final, ce n’est même pas ce qui marque une fois l’anime terminé. C’est intégré naturellement au délire général, sans jamais devenir lourd ni répétitif.
Ce qui porte réellement l’humour, ce sont les relations entre les personnages, les situations complètement absurdes et surtout les expressions faciales, ces têtes totalement déformées qui créent des moments incroyablement drôles. Grand Blue, c’est littéralement des barres en barres. L’un des animes les plus drôles que j’ai pu voir, et pour moi, faire rire en animation, c’est loin d’être simple. Là, c’est parfaitement réussi.
Vu dans le bon mood et dans les bonnes conditions, c’est une expérience hilarante, bien au-delà de simples petites blagues. Une vraie réussite dans son registre.
Iori Kitahara emménage dans une ville côtière pour commencer sa vie universitaire et se retrouve embarqué dans le club de plongée Grand Blue. Entre soirées arrosées, membres complètement barrés et tentatives hasardeuses d’intégration, sa nouvelle vie prend une tournure bien plus chaotique que prévue. Au milieu de ce chaos permanent, l’anime alterne moments absurdes, camaraderie sincère et découvertes liées à la plongée sous-marine. Une comédie centrée sur l’amitié et le décalage total.